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La réponse a été mise à jour le 5 avril 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Afin de retrouver une trace de ce projet controversé, nous avons procédé à des recherches dans la presse numérisée. Une première mention figure dans l'édition du Journal de Genève du 11 avril 1968, dans l'article intitulé Pour lutter contre la surproduction laitière : 20 000 vaches éliminées :
« S'il y a trop de lait, c'est qu'il y a trop de vaches. Dans le troupeau, il n'y a pas mal de pis qui sont d'un faible rendement, La bête mange beaucoup et produit peu. Pourquoi ne pas éliminer ces éléments qui défient la rationalisation ? [...] On compte ainsi alléger le troupeau de quelque 20 000 têtes, et cela jusqu'en août prochain. Il en coûtera de 9 à 11 millions. »
Nous lisons ensuite ce qui suit dans l'article Marée de lait et montagne d'œufs : deux mesures pour éviter une crise de surproduction de la Gazette de Lausanne du 10 mars 1973 :
« Pour réduire quelque peu la production de lait, la Division de l'agriculture a décidé un nouvel abattage de vaches. Du 19 mars prochain à la fin du mois de juillet, environ 20 000 vaches devront être abattues. Pour chaque bête tuée, une indemnité sera versée dont le montant variera selon le poids, l'âge et la production de lait. [...] Au vu des livraisons de lait jusqu'à ce jour, on peut craindre que la quantité de base garantie par la Confédération soit dépassée d'environ un million de quintaux cette année. »
Cette décision a semble-t-il provoqué une grande émotion auprès du public. Un courrier de lecteur figure dans l'édition du 20 mars 1973 du Journal de Genève, sous le titre 20000 martyrs de l'économie. Le 27 mars de cette même année, le Journal de Genève publiait un autre courrier d'une lectrice faisant part de sa réaction indignée : 20 000 vaches à abattre : des millions d'enfants ignorent le goût du lait.
Par la suite, des solutions moins drastiques ont été envisagées, comme l'explique l'article Orientation des productions agricoles : la Chambre vaudoise d'agriculture présente son 5ᵉ rapport, publié dans la Gazette de Lausanne du 14 novembre 1975 :
« La première mesure préconisée par la CVA [...] qui rejoint par ailleurs les objectifs fédéraux pour éviter une surproduction laitière, est la diminution de l'aire fourragère de base (herbages et maïs à ensiler). [...]
Pour diminuer graduellement le nombre des vaches laitières, affirme la CVA, il faut poursuivre une politique systématique d'utilisation des herbages à autre chose, soit production ovine, production de vaches nourries, chevaux, volaille, lapins et porcs. »
En 1926 déjà, nous apprenions que la surproduction de lait constituait déjà un problème. Le Journal de Genève du 24 novembre 1926 annonçait en effet que « l'âge minimum d'abatage des veaux sera porté de quinze jours à trois semaines dans tous les cantons. La qualité de la viande de veau n'en sera que meilleure et la surproduction de lait sera ainsi neutralisée. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
www.interroge.ch
Service de référence en ligne des bibliothèques de la Ville de Genève