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La réponse a été mise à jour le 30 mars 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Cette société est décrite très précisément en français par Joël Aguet dans la version en ligne du Dictionnaire du théâtre en Suisse dont voici quelques extraits :
« Groupe théâtral d’amateurs (1898-1977)
Fondée à Genève le 26 août 1898 par Willy Aeschlimann, Jules Dumont et des élèves du cours de danse Maeder, la V. est reconnue rapidement pour son activité théâtrale où prime la recherche de qualité. À côté d’autres activités associatives où les courses, bals et les ballades prennent une grande place, ses membres montent d’abord un spectacle de chansons de café-concert, Le Pifferaro (21.1.1899), et réalisent ensuite deux ou trois pièces courtes dans les salons Treiber, à Genève, ou à Onex. [...] Leur répertoire comprend une bonne part de drames sociaux dont Martyre "pompe à larmes" en cinq actes d’Ennery ou Les Ouvriers d’Eugène Manuel en 1904, Le Portefeuille comédie en un acte d’Octave Mirbeau (1908). La place de la femme dans la société ne les laisse pas insensibles et ils réalisent Madame a ses brevets d’Albin Valabrègue (1908) ou Les dames votent d’Alfred Tonneau, qu’ils créent dans leur local de la Brasserie de Saint-Jean (18.2.1911). La critique de l’institution matrimoniale revient fréquemment : Divorçons de Victorien Sardou est suivi peu après de Simone de Brieux, drame du mariage dont il s’agit des premières représentations en Suisse (1908). La V. s’amuse aussi et donne des comédies bouffes comme Une Noce à l’américaine de René Blain Des Cormiers, L’Heure du diable d’Henri Chivot (1906) ou, en janvier 1909, Sang de navet, comédie en un acte de Miguel Zamacoïs [...]. Après l’interruption de la Première Guerre mondiale, ils présentent pour la première fois à Genève Monique d’après le roman de Paul Bourget (1922), Le Souffle du Désordre de Philippe Fauré-Frémiet (1925), La Guitare et le Jazz-Band d’Henri Duvernois et L’Épreuve du bonheur d’Henri Clerc (1928/29). Durant toutes ces années, les spectacles se font généralement sous la direction de Georges Baroz. La V. fait partie en 1926 des compagnies fondatrices de la FSRSTA (→FSSTA), et prend dès lors part à plusieurs concours internationaux, se classant première à Rouen en division supérieure, et à Bruxelles première en division excellence, jouant Les Temps nouveaux de Claude Roland à la soirée de gala donnée au Théâtre Royal du Parc. [...]. »
Elle a été active entre 1898 et 1977 à Genève.
Un seul ouvrage à son sujet est disponible dans les bibliothèques genevoises, à la Bibliothèque d'art et d'archéologie :
- Livre d'or : XVme anniversaire, 1898-1913 publié par La Veillée, société littéraire
Cette société est également mentionnée dans Le théâtre à Genève : l’art lyrique et dramatique à Genève depuis le moyen-âge d'Ulysse Kunz-Aubert. A la page 123, nous lisons :
« La Veillée
En 1898, le club littéraire Maeder prit le nom de La Veillée, sous lequel il remporta de vifs succès. Son dynamique comité composé de Willy Aeschlimann, président, Jules Dumont, trésorier, et Félix Braun, inscrivit à son répertoire les œuvres de Labiche, Pailleron, et Hennequin avant de s'attaquer à des auteurs modernes.
La Veillée cueillit tous les premiers prix lors des concours organisés non seulement en Suisse romande, mais en France : à Rouen, à Aix-les-Bains, à Vichy, à Nancy. Après son triomphe au concours romand d'art dramatique à Lausanne, La Veillée fut invitée à représenter sur la scène de la Comédie : Le Voyageur, de Denys Amiel (joué par Mme Gilberte Sylvestre, Alex Blanc et Alfred Copponex) et Louise, de Jean-Jacques Bernard. »
Le Centre d'iconographie de la Bibliothèque de Genève a mis en ligne un document avec deux photographies de spectacles de La Veillée.
Le Journal de Genève mentionne les représentations de cette société entre 1901 et 1952, par exemple :
- 1914, édition du 20 février, page 5, nous lisons dans la rubrique Théâtre à cinq sous : « La société littéraire la Veillée, fidèle à sa tradition de mettre de beaux spectacles à la portée de toutes les bourses […] »
- 1920, édition du 11 mars, page 4, dans la rubrique La Veillée et les œuvres de bienfaisance : « La Société littéraire "la Veillée" va reprendre la série des représentations de Denise, qui obtinrent un si vif succès, au bénéfice d'œuvres de bienfaisances […] »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque de Genève
Pour www.interroge.ch