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Interroge a répondu à la question "Existe-t-il des bibliothèques utilisant des technologies basées sur le principe de la blockchain pour la gestion de leurs données ?"
La réponse a été mise à jour le 16 mars 2021.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
En mars 2019, l’American Libraries Magazine a publié l'article Blockchain reaction : how library professionals are approaching blockchain technology and its potential impact.
Le site Biblio numericus a publié, le 5 mars 2019, une analyse de cet article que nous pouvons lire sur la page Est-ce que les bibliothèques ont besoin de la blockchain pour être disruptives ? de leur site.
« Quel est l’impact de la blockchain pour les bibliothèques ? Comment les bibliothécaires peuvent-ils s’emparer de cette technologie de rupture ? L’American Libraries Magazine a récemment publié une interview consacrée à la blockchain. Parmi les personnes interrogées, on retrouve Ryan Hess, bibliothécaire en charge de l’innovation numérique à la bibliothèque publique de Palo Alto, Darra L. Hofman, une universitaire qui s’intéresse à la blockchain, Bohyun Kim professeure à l’université de Rhode Island, Annie Norman bibliothécaire de l’État du Delaware et Caroline Coward, bibliothécaire rattachée à un laboratoire de la NASA. Ces questionnements semblent assez prématurés par rapport à la France mais offrent des perspectives et un cadre de réflexion intéressant qui confirme que les bibliothèques ont et continuent d’entretenir un lien très fort avec les technologies. »
Thomas Fourmeux, l'auteur de cet article, écrit qu’« il semble que la chaîne de blocs intéresse nos confrères étasuniens qui en discutent et envisagent des usages pour spécifiques aux bibliothèques. D’après eux, la blockchain pourrait s’appliquer au prêt entre bibliothèques, les publications académiques (peer review), dépôts d’archives ouvertes, la délivrance de titres ou aider au développement d’une carte de bibliothèque universelle. »
Toutefois, « La blockchain est présentée comme une technologie révolutionnaire mais présente des inconvénients derrière ses multiples avantages. Cette technologie est coûteuse et nécessite de disposer d’un personnel compétent techniquement pour alimenter et maintenir à jour la chaîne de blocs. Comme l’explique Coward, il y a un moyen simple pour savoir si vous pouvez vous passer de la blockchain. Il suffit de se poser les 4 questions suivantes : Quel est le problème que la bibliothèque essaye de résoudre ? Est-ce que la blockchain est la technologie adaptée pour résoudre ce problème ? Disposez-vous déjà des ressources humaines avec les compétences techniques pour créer et mettre à jour un bloc ? Avez-vous quelqu’un dans l’équipe capable de maintenir le système ? Si la réponse à la deuxième, troisième ou quatrième question est non. Oubliez la blockchain et privilégiez une autre solution. »
Dans l’article original publié dans l’American Libraries Magazine on constate qu’aucune bibliothèque aux Etats-Unis ne semble encore utiliser activement utiliser cette technologie. Toutefois, les cinq personnes interrogées étudient sa future application en bibliothèque.
Dans un article plus récent de ce même magazine Understanding blockchain : opportunities for libraries, et paru le 2 janvier 2020, il est indiqué ceci concernant son application dans les bibliothèques :
« Some initiatives in libraries are already underway, such as the work being done at the iSchool at San José (Calif.) State University, which is looking into how blockchain can help libraries. As acceptance grows, the library community will be presented with apps based on blockchain technology. Some will be developed by libraries for libraries, and others will come from commercial vendors. It is not farfetched to imagine apps that will run some background library processes, as well as forward-facing services. Perhaps blockchain will be used to secure user records in libraries, document library acquisitions, and improve collections maintenance. Applications for special collections could allow for identification and discovery of unique holdings. The scholarly record is another use case that lends itself to blockchain by allowing researchers to record and timestamp their ideas and disseminate knowledge.
Libraries have a major opportunity to use blockchain technology to advance privacy for users, increase collaboration, and transform the way they work with each other and their communities. By keeping up to date, libraries can evaluate blockchain opportunities and make the best use of this technology. »
Que nous pourrions traduire ainsi : Certaines initiatives dans les bibliothèques sont déjà en cours, comme le travail effectué à l'iSchool de l'Université d'État de San José (Californie), qui étudie comment la blockchain peut aider les bibliothèques. Au fur et à mesure de son acceptation, la communauté des bibliothèques se verra proposer des applications basées sur la technologie blockchain. Certaines seront développées par des bibliothèques pour des bibliothèques, et d'autres proviendront de fournisseurs commerciaux.
Il n'est pas exagéré d'imaginer des applications qui exécuteront certains processus de bibliothèque en arrière-plan, ainsi que des services tournés vers l'avenir. La blockchain sera peut-être utilisée pour sécuriser les dossiers des utilisateurs dans les bibliothèques, documenter les acquisitions des bibliothèques et améliorer la maintenance des collections. Les applications pour les collections spéciales pourraient permettre l'identification et la découverte de fonds uniques. Le dossier universitaire est un autre cas d'utilisation qui se prête à la blockchain en permettant aux chercheurs d'enregistrer et d'horodater leurs idées et de diffuser leurs connaissances.
Les bibliothèques ont une opportunité majeure d'utiliser la technologie blockchain pour faire progresser la confidentialité pour les utilisateurs, augmenter la collaboration et transformer la façon dont elles travaillent entre elles et avec leurs communautés. En se tenant au courant, les bibliothèques peuvent évaluer les opportunités de la blockchain et faire le meilleur usage de cette technologie.
Il semble donc, à la lecture de ces informations, qu’à ce jour encore aucune bibliothèque n’utilise la technologie blockchain. Mais, comme l’indiquent ces articles, des initiatives sont en cours aux Etats-Unis.
En 2020, l'American Library Association (ALA) a d'ailleurs édité un livre sur la Blockchain paru sous la direction de Sandra Hirsh et Susan Alman dans la collection Library futures. Cet ouvrage est uniquement disponible en Suisse à la bibliothèque centrale (ZB) à Zurich. En vous inscrivant dans une bibliothèque membre de SLSP vous pourrez le faire venir en prêt entre bibliothèques.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
www.interroge.ch
Service de référence en ligne des bibliothèques de la Ville de Genève