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La réponse a été mise à jour le 6 juillet 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
L'Encyclopédie de Genève en ligne propose un article consacré aux étrangers dans l'économie genevoise et notamment une partie sur le tourisme (p. 114 et suivantes) intitulée Genève, ville touristique. Dans le chapitre Le tourisme romantique on peut lire :
« Genève s'embellit. De 1830 à 1834, on construit l'hôtel des Bergues. Au moment de son inauguration paraît l'annonce suivante: "Avis à Messieurs les voyageurs qui veulent bien descendre à l'hôtel des Bergues, le seul d'où l'on voit le Mont-Blanc à Genève, chez A.E. Rufenacht qui en a fait l'ouverture le 1er mai 1834". En toute saison, on y prend ses repas à la mi-journée, à la table d'hôtes, soit à 10h30, soit à 13h. Le soir, le repas est servi à 17h. L'hôtel de l'Ecu est achevé en 1840, l'hôtel de la Métropole en 1850 et l'hôtel de Russie en 1853.
Des bateaux à vapeur traversent le lac, tous les jours, et font le voyage à Villeneuve et retour en huit heures et demie. Entre 1823 et 1840, la mise à l'eau du "Guillaume Tell", du "Winkelried", du "Léman Vaudois" et de l'"Helvetia" fait craindre aux pessimistes que le lac ne soit pas assez grand! »
Dans le chapitre suivant intitulé Le tourisme de l’ère industrielle on peut lire :
« En Angleterre, les classes moyennes issues de la révolution industrielle emboîtent le pas aux lords et se mettent à voyager. Dans leur désir d'affirmer leur élévation sociale, elles veulent accomplir, comme eux, "The Grand Tour" et visiter leurs étapes d'élection. En 1841, Thomas Cook, président d'une société de tempérance, choqué que le chemin de fer soit aussi cher que la diligence, obtient un prix de groupe pour les membres de son club. Il persévère et ses programmes de voyage se multiplient. En juin 1863, il trouve un accord avec la compagnie indépendante des chemins de fer de Brighton et part pour la Suisse et le Mont-Blanc. Ses clients font partie de la nouvelle bourgeoisie. Ils sont 120 à séjourner à Genève, la troisième année ils seront 2.000. Parmi eux, Miss Jemima Morrell tient un journal de bord, dans lequel elle consigne toutes ses impressions de voyage sur Genève - Montreux - Leukerbad - Kandersteg - Lucerne - Le Rigi - Neuchâtel. Ses descriptions vont faire les beaux jours des voyageurs de Cook pendant plus d'un siècle. Genève continue à s'équiper de nouveaux hôtels: le Beau-Rivage, la Paix et le National. Dès 1860, on ne voit plus guère à Genève les hôtes romantiques qui avaient tant fait parler d'eux et de notre ville. Dickens, Cavour, Tolstoï, Dostoïevski, Eugène Sue sont des touristes d'un autre style. Ils fuient les régimes politiques de leurs pays et s'intéressent, à Genève, aux tendances sociales réformatrices du régime de James Fazy. Les touristes, de plus en plus mêlés, entraînent des changements d'habitudes tels que la disparition des tables d'hôtes si chaleureuses et pittoresques. »
La période des années 1870 est couverte par les guides de voyage d'époque que l’on trouve dans les bibliothèques, comme par exemple :
- Nouveau guide de l'étranger à Genève et dans ses environs, suivi du Tour du Lac : avec un plan de la ville de Genève, 1869
- Guide-itinéraire au Mont-Blanc et dans les vallées comprises entre les deux Saint-Bernard et le Lac de Genève, de Venance Payot, 1870
- Guide historique & [et] descriptif de Genève & le tour du lac, suivi du Voyage à Chamounix : avec carte, panorama & plan, de Félix Merlin, 1873
Vous pouvez également consulter les ouvrages suivants :
- Une ville à la croisée des chemins : Genève, ses visiteurs et son hôtellerie aux siècles passés, de Charles Heinen. Vous y trouverez la liste des hôtels et leurs années d’activités ou les voyageurs célèbres descendus à l’Hôtel de l’Ecu au 19e siècle.
- L'hôtellerie genevoise, de Jean de Senarclens
- Grands hôtels palaces, les bâtisseurs de rêve, de Pascal Hoffer
On peut avoir une idée des nombreux hôtels ouverts à Genève pour la période qui vous intéresse dans l'article La Société des hôteliers de Genève : cent ans de renommée, de Jean-Marie Marquis, paru dans 1893-1993 : programme des manifestations et festivités du centenaire de la Société des hôteliers de Genève :
« L’Auberge de Sécheron, ouverte en 1765 par la famille Dejean, bénéficie d’une réputation internationale. […] Mais Genève compte bien d’autres hôtels et peut ainsi prétendre au rôle d’étape obligée entre la France et l’Italie. L’Ecu de Genève, les Aigles, la Couronne, le Lion d’Or, la Balance accueillent touristes et hommes d’affaires. […] Aussi les hôtels de luxe se succèdent sur les deux rives du lac : 1834, l’Hôtel des Bergues ; […] 1854, le Métropole ; 1865, l’Hôtel de la Paix et Beau-Rivage ; 1872, l’Hôtel d’Angleterre ; 1875, l’Hôtel National. »
Dans les bibliothèques à Genève, vous trouverez des revues documentant la venue d’étrangers et les logements qu’ils utilisaient. Vous pourrez dépouiller ces sources pour trouver des pistes sur les hôtels utilisés et fréquentés par les voyageurs :
- Journal des étrangers, 1868-1883
- Journal guide des touristes : itinéraires, liste des étrangers, renseignements, 1876-[?]
- Le National de Genève : seul journal publiant la liste officielle des étrangers, 1880-1882
Les Archives d'Etat de Genève (AEG) conservent des fonds sur les étrangers, dont un intitulé « - Cote Etrangers H: dépôts des passeports pour les étrangers de passage, 1832-1863 ».
L'Association culturelle pour le voyage en Suisse peut aussi être une piste. Une bibliographie est disponible sur son site.
Nous conservons dans nos collections iconographiques des images d’hôtels du 19ᵉ siècle faisant de la publicité. Certaines ont été numérisées dans la base de données de nos collections d’images. Ainsi, vous verrez l’Hôtel des Etrangers se trouvant dans l'actuel quartier des Pâquis à Genève.
Vous trouverez plus d’images et d’information sur le sujet en venant consulter les fonds qui ne sont pas encore numérisés, directement auprès de notre Centre d’iconographie.
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
La Bibliothèque de Genève
Pour www.interroge.ch