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La réponse a été mise à jour le 26 avril 2024.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge, voici le résultat de nos recherches :
Le bulletin d’information de la commune de Mies – Le Myarolan – du printemps 2003, nous apprenait ceci : « Fidèle au poste depuis plus de cinquante ans, le champignon de Mies est rapidement devenu un repère géographique, un point de rencontre, une représentation de notre imaginaire d’enfant. Aujourd’hui, le champignon est au plus mal. Son pied s’affaisse et son chapeau s’écaille. Sa remise en état coûterait vraisemblablement 10 à 12’000 francs. Il est temps pour nous de mesurer notre attachement à cet objet, de décider s’il fait partie du patrimoine de la commune ou s’il peut être démoli sans autre forme de procès. Votre avis nous intéresse et décidera de l’avenir du champignon. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires à ce sujet ! »
Cette petite construction ne sera finalement pas sauvée. C'est ce que nous apprend le journal La Côte du 25 octobre 2005 nous annonçant sa disparition : Le champignon laisse les nostalgiques orphelins.
On y apprend que « Le champignon a été installé en 1958. » Il s'agissait d'un objet publicitaire « imaginé par une association regroupant à l'époque les sociétés Narok, Wander et Rivella, il a d'abord servi de bar à café et de kiosque. Trois exemplaires ont vu le jour dans le pays et aujourd'hui, il n'en reste plus qu'un en Suisse alémanique. »
Il a été « enlevé au début du mois [d’octobre 2005] » et il a été racheté par « Christian Couchet de l’Ecurie des Lions à Châtel-Saint-Denis ». Il a même été utilisé pour participer au cortège de la Bénichon le dimanche 16 octobre 2005.
Cet article est accompagné d'une photographie des années 50, peu de temps après son installation.
La photo illustrant l'article Une seconde chance, paru le 26 septembre 1992 dans le journal 24 Heures, montre bien l'état de vétusté de ce champignon au début des années 90 déjà. Cet article apporte également des informations qui sont, toutefois, un peu différentes de celles de l'article précédent.
Un autre kiosque-champignon fut installé en 1953 dans le canton d'Argovie à Hunzenschwil, sur la route entre Berne et Zurich. On en voit une photographie dans cet article paru le 4 juillet 2023 dans l'Aargauer Zeitung.
D'après nos recherches, ces structures viendraient d'Allemagne où elles furent installées en nombre pour y vendre du lait et des produits laitiers, d'où leur nom « Milchpilz » ou « Pilzkiosk ». Un article y est consacré dans la version en allemand de Wikipédia.
C'est l'entreprise allemande Waldner qui en est le créateur. Vous trouverez un article en anglais – Milchpilz - The fancy milk advertiser – sur son site.
À Mies, ce champignon était appelé le « Champignon de la Buna », comme en témoigne le journal La Côte du 18 septembre 1992 : « chacun connait le Champignon de la Buna ». Ce nom vient du fait que le champignon était sur le terrain du Motel de la Buna, aussi appelé « Au Champignon ».
La commune de Mies nous apprend sur la page Détente et culture de son site que les sièges des « fédérations internationales de basketball ou de motocyclisme [...] ont pris la place laissée par le fameux champignon qui, avant l'autoroute, précédait Versoix. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
Les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève
Pour www.interroge.ch