Vous visualisez une version traduite automatiquement de notre site. Certaines traductions peuvent contenir des erreurs et la version française du site fait foi. Nous vous remercions de votre indulgence et vous souhaitons une bonne visite.
La réponse a été mise à jour le 23 août 2023.
Bonjour,
Nous vous remercions d'avoir fait appel au service Interroge. Voici le résultat de nos recherches :
Construites et exploitées par les pouvoirs publics, les piscines municipales en Suisse contribuent à la promotion de la santé, du sport et des activités physiques, mais aussi à la détente et aux loisirs et sont, pour la plupart, payantes, même s’il existe quelques exceptions. En effet, ces infrastructures subventionnées dans nombre de communes, nécessitent un entretien important et une surveillance constante. De plus, les frais de personnel de piscine ainsi que la hausse du coût de l’énergie ne sont pas négligeables.
Le document en ligne Piscines : principes de planification édité en 2008 par l’Office fédéral du sport OFSPO donne des informations générales sur le sujet et qui pourrait vous intéresser. Selon le point 1.5 Fonction des piscines et plages publiques :
« Quels que soient les efforts consentis en vue d’une amélioration de l’offre (attrait accru des établissements), il restera difficile à l’avenir d’assurer une exploitation rentable des piscines et plages publiques. Si l’on peut considérer que le financement de ce type d’équipements entre dans les attributions normales des pouvoirs publics, chargés notamment de promouvoir la natation scolaire et associative, on s’efforcera néanmoins d’en améliorer la rentabilité. […] »
Le point 9.11 Informations relatives à l’exploitation et à la rentabilité des piscines de plein air précise :
« Les plans d’eau naturels présentent l’avantage d’être gratuits, mais ils ne sont pas présents partout, ne répondent pas à toutes les attentes des baigneurs (p. ex. température de l’eau, possibilité d’effectuer des longueurs, qualité hygiénique de l’eau) et recèlent certains dangers (p. ex. profondeur de l’eau, courants). […] Malgré la période d’ouverture particulièrement courte de ces établissements, les vastes terrains, les bâtiments, les bassins et les installations techniques doivent être entretenus tout au long de l’année, même s’ils nécessitent plus d’entretien pendant l’été. Il faut également assurer la surveillance des installations. Bien que les dépenses engagées soient considérables, les prix d’entrée des piscines de plein air doivent rester assez bas pour permettre à tout un chacun de s’y rendre. Le nombre de jours de recettes est par ailleurs limité, alors que l’établissement doit faire face à des dépenses toute l’année. Le chiffre d’affaires est par conséquent loin de pouvoir couvrir les coûts d’exploitation (charges financières exclues), le degré de couverture se situant généralement entre 15 et 40%. […] »
L’article Warum sind die Stadtberner Freibäder kostenfrei ? (Pourquoi les piscines en plein air de la ville de Berne sont-elles gratuites ?) paru sur le site d'information Haupstadt donne une explication historique à la gratuité des piscines bernoises (synthèse du texte traduit sur deepl.com) :
Les piscines en plein air de la ville de Berne étaient dans un premier temps des établissements de bains le long de l’Aar souvent privés et payants.
Ce n'est que petit à petit que la ville a acheté des parcelles le long de l'île de l'Aar et a ainsi contribué à la percée de la baignade publique. L'offre s'adressait du moins aux hommes, car le premier lieu de baignade public pour les femmes n'a vu le jour qu'en 1866. La ville s’est donc efforcée très tôt de créer des établissements de bains accessibles au public.
Les archives de la ville de Berne nous en apprennent davantage sur les motivations exactes : La baignade dans les piscines en plein air de la ville, qui étaient à l'origine des piscines naturelles, était gratuite dès le début. Cela s'est fait pour des raisons essentiellement traditionnelles et politico-émotionnelles - également par égard pour l'importance des bains pour la santé publique. Les archives citent à cet égard un document de principe de 1992, présenté au conseil municipal. Un coup d'œil sur ce document révèle que le concept des bains gratuits bernois avait du mal à passer, surtout à une époque où les caisses de la ville étaient vides. Dans les années 70, le parlement de la ville avait déjà discuté de la possibilité de faire payer l'entrée. Au début et à la fin des années 1990, le sujet est revenu sur le tapis. Or, pour pouvoir prélever des taxes, il aurait fallu installer des tourniquets et engager du personnel supplémentaire : les recettes supplémentaires attendues des entrées auraient été contrebalancées par des investissements initiaux et des coûts récurrents. De plus, dans le cas du Marzilibad, d'autres difficultés apparaissent dans les années 90, en haute saison, plus de 3000 personnes affluaient dans les bains en 20 minutes. Des files d'attente se seraient formées aux tourniquets nouvellement installés. En outre, un chemin piétonnier public mène aux bains le long de l'Aar : les nageurs de rivière atteignent facilement le Marzili par le sentier. D’où la décision de conserver un accès gratuit aux bains en plein air, tradition très appréciée qui contribue au sentiment d’appartenance et de vie de nombreuses personnes.
L’article Piscine extérieure de Weyermannshaus : bassin géant avec une île publié sur le site Famigros confirme :
« Envie de vous en donner à cœur joie dans l’eau avec vos enfants ? Dans ce cas, cap sur Berne ! Le bassin de la piscine extérieure de Weyermannshaus, entièrement rénovée, n’est pas grand, il est géant ! […] Et, comme dans toutes les piscines en plein air de la ville de Berne (excepté la piscine extérieure Ka-We-De), l’entrée à la piscine de Weyermannshaus est gratuite. »
Nous espérons que ces éléments vous aideront dans votre recherche. N'hésitez pas à nous recontacter pour tout complément d'information ou toute autre question.
Cordialement,
Les Bibliothèques municipales de la Ville de Genève
Pour www.interroge.ch